Références & Actualités

Qu’est-ce que le risque ? Comment chacun l’apprécie, l’évalue ? Comment chacun se comporte face à lui ? Et quelle place accorder à la technologie pour le gérer ? Ces questions sont au cœur des progrès de notre société (conduite autonome, IA…)… et des infrastructures sensibles (transports, énergie, sûreté…).

🛡️ Enjeu 1 : la culture du risque • Chaque organisation forge, avec le temps et l’expérience, sa propre vision du risque, via repères, symboles et langage partagés. • L’enjeu : que cette vision soit comprise, adoptée et enrichie par tous ceux qui coopèrent à la gestion du risque. En situation de crise, initiative appropriée et cohésion font la différence. • Notre rôle d’architecte-intégrateur : pointer les risques fonctionnels, élever le niveau d’exigence, et provoquer le partage autour des points névralgiques. • Le risque évolue sans cesse (facteurs endogènes ; facteurs exogènes). Nous devons prévenir l’impact de nos choix technologiques et fonctionnels, pour ne pas déstabiliser cette culture du risque.

💡 Enjeu 2 : l’inventivité pour réduire le stress • En crise, le stress monte vite : un arrêt de métro ou une panne critique peut impacter des milliers de personnes. Si on ne peut éviter l’aléa, on peut éviter d’ajouter du stress par une techno complexe ou peu fiable. • Les outils AV doivent être le prolongement naturel (les yeux 👁️ et les oreilles 👂) des opérateurs, pour faciliter la compréhension, le partage en temps réel et la communication. • Exemples concrets :

·       ⚡ Installations de secours “plug & work” : un COEG Bis à proximité d’une gare qui recrée l’environnement de supervision en 2 mn, prêt à l’emploi.

·       🤖 Alertes prédictives intelligentes : anticiper avant que le risque ne devienne critique, avec un niveau de confiance explicite.

·       📸 Usage astucieux de matériel non conventionnel : par exemple, une caméra GoPro pour piloter une chaîne d’analyse sanguine en hôpital, si elle offre la meilleure qualité d’image et fiabilité. • Autres pistes : interfaces adaptatives, feedback multisensoriel, simulations immersives, soutien collaboratif, alertes de fatigue, post-mortem constructif…

🚀 Conclusion : la place du facteur humain Une installation AV doit intégrer capacités et limites humaines, améliorer les premières et repousser les secondes. Elle ne gère pas le risque à la place des opérateurs, mais favorise leur action, leur prise de décision et leur confiance. Concevoir une solution AV, c’est travailler main dans la main avec les utilisateurs et responsables : comprendre la culture du risque et les sources de stress, écouter sans présupposer, capitaliser sur l’expérience collective et imaginer ensemble des fonctionnalités facilitantes.

Actualités